www.martinnaef.ch / 2: Reisen, arbeiten und bauen / 2.6: Endlich echtes Afrika 2010-11 > Mankelundi, Ouaga, Bobo, Gibo und mein Sohn Moussa. Letzte Tage in Westafrika
.

Mankelundi, Ouaga, Bobo, Gibo und mein Sohn Moussa. Letzte Tage in Westafrika

Eigentlich wollte ich am 8. Januar in den Niger fahren, um mich dort mit Ismael zu treffen. Doch aus dem Plan wird nichts. Stattdessen adoptiere ich ausserplanmässig einen Sohn und verbringe mit ihm und seinen Geschichten zwei weitere Wochen im Land der integren Menschen.

Wenn alles schief geht wird alles gut. Nigerische Grenzerfahrung

Pünktlich um viertel nach vier weckt mich der alte Gardien, der die ganze Nacht auf seinem Stuhl vor dem Welcome Hotel sitzt, und uns beschützt. Der Taximan will nur 400 cfa für die Fahrt, ein freundlicher Preis im Land der freundlichen Menschen. Die Rainbow-Busstation ist klein und ruhig. Ich fahre zufrieden in Richtung Niger. gegen Mittag sind wir an der Grenze von Burkina. Aussteigen, warten, Pass zeigen, warten ... Jemand blättert in meinem Pass, jemand schaut zu, noch etwas vor und zurückblättern: "Wo ist das Visum für burkina Faso?" "Na, es ist dort drin, irgendwo, ich weiss es nicht ...". MehrHin- und Hergeblättere, doch ein Visum ist keines in meinem Pass. Man hat mir an der Grenze vor drei Tagen offenbar nur ein "Caché" gegeben. Ich habe keine Ahnung, was ein Caché ist, aber man ist sich einig, dass es nicht das ist, was ich brauche. Ich werde in eine Ecke des büros geführt und gebeten, Platz zu nehmen. ich erkläre, dasss ich vor drei Tagen ganz normal mit dem Bus von Mali eingereist sei, und dass ich nicht weiss, weshalb man mir kein Visum gegeben hat. Der Inspektor ist freundlich. Da ich ein Visum brauche, werde er mir jetzt eines Ausstellen, dann könne ich in Ruhe ausreisen. Natürlich müsse icch auch bezahlen ... Bezahlen? Ja, 94,000 cfa ... Uff! Also doch ...
Es erinnert alles an den vergangenen Mittwoch, doch anders als vor drei Tagen, bin ich diesmal ganz ruhig und heiter. ich weiss, dass sich eine Lösung finden wird. Es braucht nur etwas Zeit. Tatsächlich ist das, was in den folgenden Stunden ggeschieht für mich ganz aussergewöhnlich: Während äusserlich alles schief geht, entsteht inwendig etwas ganz neues ...

Am Ende dieses eigentümlich verzauberten Tages habe ich ein langes Mail ann Frank geschrieben. Um mir arbeit zu ersparen, will ich es hier einfügen.

"(...). A la frontière de Burkina, l'inspécteur me dit, que j'avais pas un visa pour Burkina dans mon passport. Je l'éxpliquais que j'ai traversé la frontière mércredi et que l'officier à la frontière a mit quelque chose dans mon passport. A la fin il a trouvé quelque chose, mais c'était un "caché" et pas un visa. J'ai aussi dit que je devais pas payé. Bon ce monsieur m'a exppliqué que lui il dois faire un visa pour moi et que ça va me couté 96,000 cfa ... Moi je lui disais, je comprends bien, mais comme je pensais, qu'on m'avais donné le visa j'ai donné quelque argent à l'école des aveugles à Ouaga et que j'avais pas assez de l'argent sur moi pour payer les 96,000 cfa. En plus je dois avoir quelque argent pour le visa pour Niger. "A non", le Monsieur dit: "Le visa pour le Niger, vous n'avez pas encore acheter?" "A non, on ma dit que je peut faire ça a la frontière et que mon Visa pour Mali est aussi valable pour le Niger." "Olala, non Monsieur. Pour le Mali vous n'avait pas le Visa combiné. On vous a donné un Visa de tourist. Ca c'est seulment pour le Mali et à la frontière il ne donne pas des visa. Il vont vous renvoyer à Ouaga pour gagner le visa l'à l'ambassade."

Uff, cétaient pas des bonnes nouvelles! Mais pour je ne sais pas quelle raison, je restais assez calme. je disais: "Olala, Monsieur, ce sont pas des bonnes nouvelles." "Non, vraiement pas." "Mais on m'a dit qu'ils font le Visa à la frontière." "Mais c'est pas juste, je vous jure. On va vous renvoyer et puis il faut, que vous payer un autre Visa ici." "A non, monsieur! Un autre!" "Biensur". "Mais non, dans ce cas, comme vous dites, on va me renvoyer en tout cas, je rest ici et je ne quitte pas le burkina!" "Non, il faut essayer. Peut-être c'est possible." Bon, moi je pense, oui, c'est Afrique après tout et c'est le continent ou rien ne functionne et tout est possible.

Cependant le Monsieur a continué de écrir le Burkina visa. Je parlais pas de l'argent, parce que il me semblait mieu, d'attendre, jusqu'il avait términé son travail. En tout cas j'avais mentioné le problème avant. Quand il à términé il me donnait le passport et disait "au revoir, bonne chance!" Uff, moi je sortais vite vite, parce que il étais évident qu'il comprenais ma situation et il voulais me laisser passer sans que moi je parle trop de l'argent (avec tous ces collègues dans le bureau). Alors, c'était le premier obstacle. Grimper dans le bus et voyager dix minute vers la frontière du Niger pour confronter le second obstacle:

De nouveau je suis dans un de ces bureaux simples, un petit bàtiment plat de cement, divisé en trois chambre.On me présente à l'inspecteur: "A non, le visa on fait pas à la frontière. On dois vous renvoyer à Ouagadougou." "Hmm, oui, je comprend, mais mon ami Boubakar m'a dit, que il n'y a pas de problème." "Mais je vous dis, que c'est pas possible." "Oui je comprends et c'est certainement vous qui savez, pas lui!" "Biensur." "Hmm. Vous connaissez vraiement pas une autre solution que de retourner, parce que vous voyer, pour moi comme non voyant, tous a c'est assez compliqué et puis il y a mon ami a Niamey qui m'attend ...". "Votre ami, c'est un nigerien." "A oui, vous pensez, que lui pourait faire quelque chose, ou que moi je peut passer maintenant et me présenter à la police dès que je suis à Niamey." "Hmm, bon, moi, je peut rien faire, mais si votre ami connais un grand monsieur, vous comprenez, une personne dans une position ..." "hmm, que peut-être cette personne peut faire quelque chose."
"A oui, c'est comme ça. Si nous reçevons un coup de téléphone de vous laisser passer, il n'y a pas de problème." "Hmm, moi je connais pas la famille de mon ami, mais je crois que son père est quelque chose comme un diplomat ...". "Bon alors, c'est le genre des personnes ..."

Bon, moi je téléphone a Ismael, mon ami à Niamey. Il est nigerien et fait ses études en Suisse. Il n'a pas était dans son pay pour sette ans. Il est aveugle et comme il veux faire quelque chose pour les enfants aveugle de Niger il m'a inviter de le visiter à Niamey pendant ses vacance pour discuter ses idées et tout ça. Je lui explique la situation, et lui, oui, il pense, qu'il peut faire quelque chose. Cependant les 60 ou 70 voyageurs dans mon bus devenaient un peut impassients et je prenait mon grand sac à dos du bus pour attendre. L'Inspecteur disait, que il n'y a pas de problème. Mais il gardait mon passport, naturelment. Après une demi heur je téléphone de nouveau. ismael dit, qu'il a parlé avec le chef de la police a Niamey et le chef va instruir le commissair de la région ici de téléphoner à la frontière de me laisser passer. L'Inspecteur était très heureux, c'était exactement ce qu'il fallait faire. Bon. On attendait.

Cependant j'ai commencer de causer un peut avec le garçon, qui m'avait conduit à la télécentre et qui avait acheté un peut de ris et de la viande que nous mangeâme ensemble. Son nom est Moussa. J'avait l'impression qu'il a 14 ans, mais il me dit, qu'il a 25 ans et qu'il est marrié et père d'une fille de cinq mois. Toute à coup il me demande: "Est-ce que tu veux pas un enfant qui te guide?" Moi je croyait de pas comprendre ... pour un Suisse c'est une étrange question quand-même. Pour un moment je pensait à ce que j'ai lu sur le thème de l'ésclavage en Niger. Je lui demande: "Tu pense, une enfant qui est avec moi." "Oui." Lentement je crois que je comprenne: "Tu pense que toi tu pourrais être cet enfant." "Ouiiii!" Olala, C'était une suprise. Lui, à l'age de 25 se considère commme enfant prêt de partir avec moi oû que ce sois. Je riais un peu et puis je l'expliquait, que lui il peut pas être mon enfant, parce que il a une famille et parce que moi je peut pas le prendre avec moi comme ça. Bon, il comprenais et en attendant l'appel de Niamey on parlait d'autres choses.

Une heur a Passé. Pas de nouvelles du commissaire de Niamey. Je retéléphonait avec ismael, il disait, qu'il va téléphoner au chef de police encore une fois. "Il n'y a pas de problème" il dit et moi je ne doute pas que le problème va se résoudre d'une façon ou d'autre.

Je commence à être ami avec tout-le-monde sur place. Je cause un peu avec l'Inspecteur, qui étais très impressioné de la façon que j'ai trouvé le numéro de téléphone de Ismael dans mon ordinateur, et qui me disait qu'il avait beaucoup de réspet visavi des personnes qui voyagent beaucoup. Il me questionnais sur mes experiences aux indes et aux pakistan. "O oui, j'ai bien vu dans votre passport que vous avez été labas ..." Cependant il est dans sa chaise devant la petite station et réjuie le bon temp. Puis je recommence à parler avec Moussa, qui fait le thé pour les officiers dans la station. Il est assi tout proche de moi et il m'explique un peu sa situation: Sa Mère a décédée en 2004. Lui-même, il a seulement fait l'école coranique, o'u il a étudié le Coran et gagner sa vie en mendiant dans les rues de sa ville, Dori. Il ne sais pas lire ou écrir. Il parles plusieur langues de la région de Burkina et de Mali, surtout le Pular et le Moré. Son français (aumoin le niveau du mien!) il à apris dans les rues, en parlant avec des autres. Son père est à Gao (nord de Mali) et si lui il avait l'argent pour le transport il aimerait visiter son père pour voir comment il va et de s'établir labas, si la situation du travail a Gao est mieu que ici, "parce que'ici personne n'a du travail!"

Entretemp l'inspecteur et moi on décidé que je pouvait dormir ici, dans le hangard proche de la station et si Ismale ne peut pas m'aider jusque demain midi je vais retourner à Ouagadougou. Bon, le mot hangard me plaisait pas trop, mais en réalité nigerienne c'est hangard est une construction de bois avec des ... bon, je n'ai pas le vocabulair pour le décriver, mais c'est très romantique en tous cas avec beaucoup de l'air et maintenant avec le progrès de la nuie moin et moin sons humain et plus et plus d'animaux. Alors, moi je déménage de la station vers le hangard. Moussa m'a aider de recharché mon ordinateur. Il semble de connaitre tout le monde ici sur place ou il essaie de aider un peut et gagner quelque francs. Comme il n'habite pas loin il est allé à la maison et m'a aporté un map pour dormir mieu ... ce truque de grasse sèche qu'on met sur la terre, tu sais. On a causé un peut plus et il me demande de nouveau, si je veux le prendre avec moi comme mon enfant. Moi, je commence à être vraiement confu, parce que Moussa n'est pas stupid, mais son façon de me parler de son veux d'être mon fils et de m'accompagner est tellement étrange pour moi que je sais pas quoi dire. Je lui explique, que lui il est grand et que moi, je ne peut jamais résoudre ses problèmes de pauverté et tous ça, que c'est sa vie, même si c'est dure. Il comprend. Il dit, que oui, c'est comme ça et que c'est à moi de choisir, mais quant à lui, la situation est claire: "Je veux voyager avec toi et t'aider et causer avec toi, parce que je t'aime, parce que tu es un peut comme moi et parce que je veux pas de laisser seul ...".

Moi, je ne comprends plus: D'une façon je suis ici dans le milieu du merde: blocqué à la frontière. Si je dois retourner demain, je vais pas avoir de l'argent pour le Burkina Visa ... toutes mes cartes crédit ne functionnent pas ... Depuis des jours j'ai perdu du temp avec des stupidité de bureaucracie et des informations fauses et tous ça. Je commence à détéster les grands villes qui sont tellement pauvre et pour la grande majorité pas jolie ou romantique, mais sales et négligées! Je commence à détéster le traffic de moto et voiture et cammions dans ces rues étroittes que moi je n'ause pas traverser seul ... Je semble d'ètre incapable de décider qu'est-ce que je voulais faire pendant les semaines prochaines: continuer vers le Kongo sur la terre ou abanndonner cette idée irréalist et folle et prendre l'avion après tout ... Il y a tout ça et seulment 70 euro dans mes poches ... A la même temps les gens dans ce coin isolé et inconnu sont tellement gentil! Personne ne bagare avec moi comme le stupide consulair de la Suisse en Ouaga, que j'ai vue vendredi matin et qui me disais: Mais on sait, que en Afrique ils acceptent seulement les cartes visa! Il faut se renseigner avant de partir ... Stupide! ... Fucking swiss! - Et ici, il pourraient s'énerver et se facher, mais non. Ils sont passions, ils comprennent, ils sont content, quand je mange et il m'aident de trouver un café; et moi, je cause avec eux, on parle un peut de la famille et un peut de la politique, du risque avec les terrorist et les hotages visavi les risques d'être tuer dans un accident de bus en route ... et sur tout ça, il y a Moussa, qui cherche un père, qui veux aider, qui comprend, que c'est pas pour toujours, qui m'explique dans quelle pays il peut voyager avec ses papiers, qui dit une chose tellement folle comme "je tâime", une chose que nous en Europe ne disont jamais d'une manière simple et sans nous garder comme ça, lui, qui dit: "oui, on peut voyager ensemble, pourquoi pas? Ma femme a ses parents dans le village et deux frères et moi je laisse deux sacs de mille à la maison, et elle â la file. Moi je peut partir pour quelque temp et je peut de montrer des chose dans les villages. Oui, on peut y aller avec des voiture et quelque fois avec des boefs ou des cheuvaux ou des chamaux, oui il y a tous ça ... et moi, je veux pas que tu es seul ..." Quelle gentillesse et quelle simplicité dans tout ça..

J'ai le sentiment qu'une monde est en train de se décomposé totalment et une nouvelle monde est en train d s'ouvrir. C'est comme je suis tomber dans une rêve. Une rêve qui functionne par une autre réalité que la réalité européain ou le rationalité européain. A ce que concerne Moussa: J'ai réfléchi un peu, j'ai pensé à mon rencontre avec Vicky aux Indes il y a six ans, et à la fin j'ai décidé d'accépter l'offre de Moussa et je lui dis de parler avec sa femme et si elle est d'accord on va partir demain midi ou vers ouagadougou ou vers Niamey et le Niger, et quand va voyager ensemble ... combien du temp, dieu sais, deux ou trois jours ou deux ou trois semaines, on va voire. En disant ça je réalize que le voyage en Kongo sur terre est probablement une idée du passé, parce que si j'ai la chance de voire les villages au niger ou au Burkina avec Moussa, c'est ça, que je dois faire, et pas passer des jours dans des busses et dans des grandes villes, même pas dans des écoles pour les aveugles qui sont un peut simulaire tout part. - Le grand voyage sur le fleuve de Kongo et tous ça doit attendre pour une autre fois. Moi, je crois,je vais prendre l'avion du ouaga ou du Niamey en deux ou trois semaines pour arriver à la Université panafricaine de la paix à Uvira à la fin du mois Janvier et cependant je reste ici ou au Burkina ou au Niger. Les gens dans les deux pays me sembles très très paisible et incrédiblement gentil! La pauverté est énorme! On pourrait donné tous et plus que ça et quelque fois je pense qu'il faut le faire ... Mais les gens - oui ils parlent de la pauverté, mais ceux que j'ai rencontré jusque maintenant ne le font pas dans la mannière de beaucoup des personnes au Maroc qui traitent les tourists souvent comme une éspèce de ATM-machine pour tirer de l'argent. Ils m'aprochent beaucoup lus comme un individue, ils raccontent leurs histoires et ils éspèrent que dieu ou moi ou quelqu'un va aider ... D'être pauvre est pas encore un business commedans les régions touristique des Indes et de la Maroc et des pays simulairs.

Bpon, c'est tout pour le moment. Je vais envoyer ce message dès que je suis connecter avec l'internet de nouveau. Maintenant c'est seulment le générateur, le mouton et les guisses ... Dors bien ... Je te salue. La vie est très gentille avec moi.

Das habe ich also in der Nacht vom 8. auf den 9. Januar geschrieben als ich an der nigerischen Grenze festsass und auf den kommenden Morgen hoffte. Der morgen kam und die Hoffnung auf Niamey und den Niger zerstob. Um acht weckt mich Moussa. Die Polizei wolle mit mir sprechen. Ich soll sofort aufstehen. Wir müssen weg ... Ich bin etwas ärgerlich, denn ich mag es nicht, so herumgeschupst zu werden, vor allem nicht am frühen morgen, doch in Erinnerung an den Tag zuvor versuche ich GELASSEN ZU BLEIBEN. Ich stehe vor dem Polizeikommisar und dem Grenzinspektor, die mir beide erklären, dass es keinen sinn habe, hier weiter auf ein Wunder aus Niamey zu warten. Das Wunder werde nicht eintreffen, denn die Behörden arbeiteten am Sonntag nicht, und sie hätten ohnehin das Gefühl, dass mit Ismael irgend etwas faul sei. "Vielleicht wollte er nicht sagen, dass er nicht helfen kann, um nicht als schwach dazustehen, was weiss ich. Aber wenn er wirklich mit dem Polizeichef gesprochen hätte, so wäre das Problem in einer halben Stunde gelöst gewesen. So verlieren Sie nur Zeit" meint der Inspektor. "In ein paar Minuten fährt ein bus nach Ouaga, der sie mitnimmt - mit der gestrigen Fahrkarte. Es hat keinen Sinn zu warten, sonst kommen Sie erst abends in Ouaga an, falls überhaupt noch ein Bus fährt ...". Ich verstehe zwar nicht recht, weshalb der Inspektor, der am Abend zuvor noch einverstanden war, dass ich mich erst am Mittag entscheide, seine Meinung plötzlich geändert hat, aber ich habe keine Lust mehr, alle halbe Stunde nach Niamey anzurufen und auf eine Nachricht zu warten,, die nie eintrifft.. Also sage ich ja, bedanke mich vielmals bei dem Inspektor und seinen Leuten und packe meine sieben Sachen. Ich sage Moussa, der neben mir steht, dass wir jetzt gleich fahren würden. Er sagt "pas de problème", nimmt mich an der Hand und auf geht's zum Bus und zurück in das Land der ehrenwerten Menschen ...

Der Konsul persönlich! Kongolesisches Temperament und Burkinabische Freundlichkeit

Die nächsten Tage verbringen Moussa und ich in Ouagadougou. Ich benütze den Luxus der Grossstadt und den Luxus des Wireless im Pavillon Vert, in welchem wir für rund 9,000 cfa pro Tag untergebracht sind zur Vorbereitung der nächsten Etappe meiner Reise und zur endgültigen Lösung meines Geldproblems. Nachdem ich eine Woche damit zugebracht habe, gegen Western Union anzukämpfen, habe ich schliesslich nachgegeben, und meinen grossen Bruder in Basel gebeten, doch einmal zu Prüfen, wie hoch die von Western Union erhobenen Gebühren sind, und wie Geldüberweisungen nach Ouaga funktionieren würden. Für Kommissar Wunderlich war das Ergebnis zwar etwas beschämend, aber für das allgemeine Publikum war es sehr befriedigend: Die Gebühren sind viel humaner als ich in Erinnerung habe und das prozedere ist denkbar einfach. Damit ist das Geldbeschaffungsproblem endgültig vom tisch.

Als zweites will ich mich um das Visum für die demokratische Republik Kongo kümmern. Zunächst scheint sich dieses Unternehmen erneut zu einem Projekt von Kafkaesken Dimensionen auszuwachsen: Weder im Internet noch im Telefonbuch von Ouaga (so etwas gibt es tatsächlich!) finde ich irgendwelche Hinweise auf eine kongolesische Botschaft oder ein kongolesisches Konsulat. Schliesslich geben mir die zwei freundlichen Menschen an der Rezeption des Pavillon Vert den Tip, mich bei der französischen Botschaft zu erkundigen. Dort gibt man mir eine Telefonnummer. Als ich anrufe meldet sich eine Frau mit zartem "hallo". Ich frage nach und wirklich: Ich habe das kongolesische Konsulat am Draht. Leider verstehe ich kein Wort von dem, was die Frau mir sagt, als ich sie frage, wo sich das Konsulat befinde und wann ich dort einen Visumsantrag stellen könne. Sie spricht leise und Moussas Handy ist nicht mehr das Neueste. Nach dem vierten "pardon? Je ne comprends pas) fragt sie mich, wo ich im Augenblick sei, und als ich "Pavillon Vert" sage, sagt sie, "ach, da kommen wir doch am besten schnell bei Ihnen vorbei, wir sind eben ganz in der Nähe." Ich bin etwas überrascht, aber die Verbindung ist so schlecht, dass ich nur erleichtert, "tatsächlich? O Danke" sage und aufhänge.

Zehn Minuten später sitzen wir in gemütlicher Runde in unserem Garten. Der Herr Konsul, ein grosser Mann mit lauter Stimme, fragt mich danach, was ich im Kongo vorhabe, und wir stellen beide fest, dass ein dreimonatiges "Multiples Entrés Visum" für mich genau das richtige ist. "Na dann, Herr Martin, wenn sie nichts anderes vorhaben, dann fahren wir doch am besten jetzt sofort hinaus zum Konsulat, wo wir alle Formalitäten in Ruhe erledigen können. Ich bin mit dem Wagen da, und es wäre mir eine Ehre!" Es wäre mir eine Ehre ... Ich bin etwas irritiert, aber die Assistentin des Botschafters, die sich als seine Frau zu erkennen gegeben hat, stimmt zu: "Es wäre amm einfachsten. Das Konsulat ist ziemlich weit draussen."

Wieder bin ich überrascht, sage etwas von "o, das ist doch wirklich nicht nötig", und "wir können doch auch mit einem Taxi", doch die Konsulin und ihr Herr Gemahl wollen davon nichts wissen, sodass ich das Angebot am Ende sehr gerne annehme. Fünf Minuten später sind Moussa und ich mitt dem Herrn Konsul und seiner Frau unterwegs.

Die Fahrt gestaltet sich unterhaltsam. Die Frau des Konsuls, die neben Moussa hinten im Wagen sitzt, steuert ihren Gattn mit zarten Ermunterungen und diskreten Hinweisen durch den Verkehr von Ouagadougou. "Die Ampel ist jetzt eigentlich auf Grün, also wenn du möchtest, dann könntest du jetzt im Prinzip fahren." "Ach so, grün, ich dachte, das sei rot!" "Natürlich kannst du auch hier abbiegen, aber ich glaube, es wäre besser noch ein wenig geradeaus zu fahren." "Guck mal, wie breit die Strasse ist seit sie sie geteert haben. Da kannst du gut etwas mehr in der Mitte fahren ...". So geht's munter vorwärts, 20 Minuten oder länger, hinaus in ein neueres Quartier von Ouaga. Dann sind wir da: Grosse Räume in einem erst vor kurzem erbauten Haus. Der Herr Konsul eilt stolz voraus, dreht dann um, nimmt mich bei der Hand und führt mich quer durch einen riesen Salon zu einem Menschen, dem ich die Hand drücken soll. Es muss ein hohes Tier sein, denn der Herr Konsul spricht sehr offiziell, und ich werde sehr offiziell gebeten, Platz zu nehmen, während der Herr Konsul abwartend stehen bleibt. Ich wechsle mit dem vornehmen Herrn,der hinter einem grossen Schreibtisch sitzt, ein paar gediegene Worte über Bildungsfragen und Fragen der Entwicklung, dann darf ich wieder raus. Der Mensch, mit dem ich eben gesprochen habe, hat in Afrika offenbar mehrere Universitäten gegründet, darunter vor rund zwanzig Jahren auch die erste Universität Ouagadougous. Er sei normalerweise in Belgien. Ich weiss nicht, was er in seinem riesigen Büro tut, aber ein grosser Herr ist er sicher und vielleicht auch ein wirklich kluger Mensch.

Während ich noch darüber nachdenke, ob ich wohl höflich und respektvoll genug gewesen bin, und der Herr Konsul mit meinem Auftreten zufrieden ist, beginnt die Frau Konsulsgattin das Antragsformular für mein Visum auszufüllen. Während sie schreibt sitzt der Herr Konsul befriedigt hinter seinem Schreibtisch und wartet ab.

Nach zehn Minuten ist alles erledigt. Mein Visum wird in drei Tagen bereit sein. Da ich dann vermutlich nicht mehr in Ouaga bin, verständigen sich der Herr Konsul und ich darauf, dass ich ihn anrufe, wenn ich zurück bin. Dann würde er mir meinen Pass mit dem Visum vorbeibringen. Jetzt aber könnten wir doch noch Mittagessen gehen. Er kenne da ein Restaurant, gar nicht so teuer und gar nicht so weit weg. Mittagessen. Ja, warum eigentlich nicht. Es dauert etwas, bis der Herr Konsul seinen BMW aus der Parklücke manöveriert hat. Seine Frau besteht darauf, dass da hinten ein Loch sei, während er die Theorie vertritt, dass es sich bei dem Loch bloss um einen Bordstein handelt. "Meine gute, ich weiss doch was ich tue! Bin ich denn nicht der Chauffeur?" "Aber gewiss, natürlich, nur wenn da wirklich ein Loch ist, dann werden wir hineinfallen." "Aber meine gute, wo soll denn da ein Loch sein! Meinst du, ich würde einfach so in ein Loch hineinfahren!" Plötzlich macht's rummms. Der Konsul dreht sich verblüfft zu mir und lacht: "Hat sie doch wieder recht gehabt! Unglaublich! Wie immer! Ich sollte wirklich besser auf sie hören"

Auf dem Weg zum Restaurant frage ich den Herrn Konsul, ob er mir vielleicht auch einen Tip geben könne, wie ich von Ouaga nach Burundi fliegen könne. "O mein lieber Herr Martin. Wir werden gleich nach dem Essen zu meinem Reisebüroo fahren. Dort machen die das ... nun, für vielleicht 500,000 cfa ... Wir werden sehen." Als ich ihm erkläre, dass ich nicht genügend Geld bei mir habe, um das Ticket sofort zu bezahlen, meint er: "Macht nichts, macht doch gar nichts. Morgen bin ich im Gymnasium und unterrichte, aber am Freitag früh, da kann ich sie im Pavillon Vert abholen und zum Reisebüro fahren und danach kann ich sie gleich beim Busbahnhof absetzen. Sie wollten doch am Freitag Mittag weiter nach Bobo?" Ich wehre Ab: "Aber Herr Konsul, sie haben doch sicher noch anderes zu tun! Wir können doch auch ein Taxi ...". "Aber nein doch, ein Taxi! Herr Martin! Machen sie sich keine Sorgen! Ich tu's ja nicht Ihnen zu liebe, sondern aus reinem Egoismus, denn Gott schickt uns doch all diese Begegnungen zu unserem besten. Jedesmal wenn wir helfen profitieren wir am Ende! Das ist alles so eingerichtet! Da machen sie sich mal gar keine Sorgen!"

Im Restaurant esse ich einen guten Salat. Endlich etwas frisches zwischen den Zähnen. Ich bin entzückt. Vielleicht sollte ich öfter etwas mehr Geld für's Essen ausgeben, denn die Durchschnittsernährung der hiesigen Menschen, das, was man für wenig Geld auf der Strasse und bei gewöhnlichen Menschen zuhause bekommt, ist nicht sehr abwechslungsreich und, was mich angeht, auch nicht besondrs lecker. Es besteht meist aus Hirse oder Reis und einer eher faden Sauce in der ein paar völlig verkochte Stückchen Gemüse oder Fleisch schwimmen. Unterhaltung kommt an unserem Tisch allerdings keine auf. Wenn man isst, isst man. Während ich noch überlege, was ich tun kann, damit man die Rechnung mir und nicht dem Herrn Konsul bringt, hat seine Frau bereits bezahlt. Sie lacht nur und sagt: "Es ist okay, machen Sie sich keine Sorgen, vraiement, pas de problème." Der Gedanke an den BMW des Herrn Konsuls beruhigt mich etwas, denn allein mein Salat hat hier sicher soviel gekostet, wie ein gewöhnlicher Arbeiter an einem Tag verdient, wenn er das Glück hat, an dem Tag überhaupt Arbeit zu finden.

Vor dem Restaurant gibt's eine kleine Aufregung, denn eben hat ein dicker Allradantrieb-Pickup unseren BMW touchiert und dabei ist ein Rücklicht in die Brüche gegangen. Der ältere der beiden Insassen des Pickup isst erregt. Er bestreitet nicht, dass er Schuld ist, aber man ist sich offenbar nicht einig, wie man den Fall regeln soll. Nach einigem Hin und Her klettern wir in unser schönes Auto und fahren hinter dem Pickup her. Der Herr Konsul ist schockiert darüber, wie schlecht hier alle autofahren! Nun diese beiden da vorne! Er ddreht sich immer wieder zu seiner Frau um, denn so wie die da vorne fahren, nein, so etwas hat er noch nie gesehen! "So etwas, meine liebe! Siehst du, hast du's gesehen, jetzt eben?" Seine Frau stimmt ihm zu und erinnert ihn gleichzeitig daran, dass es besser wäre, wenn er sich weniger häufig umdrehen würde. Der Konsul ist einverstanden, natürlich, das sei eine schlechte Gewohnheit von ihm, und sofort dreht er sich wieder zu seiner Frau um: "Dort, dort, hast du gesehen, die beiden können überhaupt nicht fahren!"

Nach einer Weile fragen wir, wohin die Fahrt eigentlich gehe. Das weiss der Konsul auch nicht, sie hätten einfach gesagt, wir sollten ihnen folgen, sie müssten noch wo hin und dort könnten wir dann alles regeln. "Nun aber", sagt seine Frau, "wir werden doch nicht den ganzen Nachmittag hinter ihnen herfahren. Weshalb hast du ihnen nicht einfach gesagt, sie sollten dir das Geld für die Reparatur geben." "Nun, darum geht es ja, meine gute. Wir sind ja dabei, das problem zu lösen." "Aber mein lieber, da fahren wir hinter ihnen her und wissen nicht einmal, wo sie uns hinführen!" "Ja, das ist wahr. Das wissen wir nicht. Und, ja was ist denn jetzt? Wo sind sie denn jetzt plötzlich? Sind sie da vorne etwa rechts abgebogen? ich kann sie gar nicht mehr sehen." Da schaltet Moussa sich ein: "Nein, nein, Herr Konsul. Immer gerade aus, dort, dort, sehen sie, dort vorne!" Der Konsul gibt Gas. "Was ist das! Sie versuchen uns abzuhängen, sie versuchen doch tatsächlich uns abzuhängen! Und jetzt ... o Gott, sie können doch nicht überholen, hier mitten in der Stadt". Der Konsul drückt auf die Hupe und schert links aus. Ich sitze neben ihm und bete, während Moussa und die Frau Konsulin den Wagen von hinten auf Kurs zu halten suchen. "Sie meinen doch tatsächlich, sie könnten einfach so davonfahren, diese Halunken, diese Gauner!" Der Konsul greift nach seinem Handy. Der Wagen schlingert ein wenig: "Jetzt ist es genug! Jetzt ist's aber wirklich genug. ich werde die Polizei anrufen." Seine Frau - das erzählt mir Moussa später - nimmt ihm das Handy aus der Hand. "Mein Lieber, es ist jetzt kein guter Moment, um die Polizei anzurufen. Hup doch mal, damit sie anhalten." Der Konsul tut, wie ihm epfohlen, und siehe da, nach zwei drei hundert Metern fährt der Pickup plötzlich rechts raus.

Ach was, davonfahren, sagt der ältere der beiden Männer. "Ich hab doch gesagt, dass wir hier etwas ausladen müssen, und dass wir den Fall dann regeln können." Das Regeln des Falles zieht sich danach allerdings noch etwas in die Länge, ja zwei drei Mal geraten der Herr Konsul und der Alte so aneinander, dass die Verhandlungen völlig zu scheitern drohhen. Es sind schliesslich der Beifahrer des Alten und die Frau des Konsuls, die den Streit schlichten. Als wir gegen halb vier in Richtung Reisebüro aufbrechen, ist die Stimmung rundum geradezu euphorisch. Der Konsul und der Alte beteuern sich beim Abschied immer wieder gegenseitig, dass sie immer gewusst hätten, dass man miteinander sprechen könne. Man sei ja schliesslich ein Mensch und habe eine Mutter!

Das Reisebüro ist nicht gerade an unserem Weg, deshalb schlägt die Frau Konsulin vor, man könnte doch eine näher gelegene Filiale derselben Agenttur aufsuchen. Das ist aber nicht im Sinn des Konsuls. Man würde zwar 20 Minuten weniger lang fahren und wohl auch zwei Liter Benzin sparen, aber "c'est une question de fidélité, tu comprends", und natürlich versteht seine Frau. Sie versteht überhaupt vieles. Im Laufe der sechs Stunden, die wir inzwischen bereits miteinander verbracht haben, hat sie mir einiges von ihrer Arbeit mit verwitweten Frauen gesagt. Alles Freiwilligenarbeit: Ein kostenloses Essen pro Woche in ihrem Haus, Beratung und unterstützung. Vorläufig käme das Geld von ihnen. Ihre Zwillingsschwester helfe bei der Arbeit; ihr Mann unterstütze sie ebenfalls sehr ... Moussa und ich sind uns einig: eine sehr kluge und geduldige Frau!

Nachdem mein Flug gebucht ist, fahren wir zurück ins Pavillon Vert. Unterwegs halten wir noch kurz am Markt, um ein letztes Geschäft zu erlledigen. Als der Konsul den Wagen wieder startet, macht ereinen kräftigen Sprung nach vorn und bleibt dann stehen. Während wir uns noch von unserem Schrecken erholen, ermahnt die Frau Konsulin ihren Mann mit sanfter Stimme: "Ich sage dir doch immer wieder, du sollst den Gang rausnehmen, wenn du parkierst". "Es stimmt: du sagst es immer wieder, und ich vergesse es immer wieder", erwidert der Konsul. Dann steigen wir aus und besehen uns den Schaden. Der BMW ist vorne mit einem dicken Zementpoller zusammengekracht. Zum Glück ist das Ding so niedrig, dass nur ein paar Bleche unter der Stossstange eingedrückt sind. Dieser letzte Schlag hat den Konsul doch ziemlich mitgenommen. Er sitzt etwas entmutigt neben mir. "Es ist kein Glückstag für mein Auto", sagt er traurig, bevor er den Rückwärtsgang einlegt und erneut in den Verkehr von Ouagadougou eintaucht. Im Pavillon Vert lade ich ihn und seine Frau noch zu einem Bier oder Coke ein. Ich sage dem Herrn Konsul, dass er sich unbedingt zuerst etwas entspannen und neue Kräfte sammeln müsse. Er pflichtet mir bei und bestellt zwei kleine Biere, nachdem man ihm mit Mühe klar gemacht hat, dass es hier kein grosses Bier gibt. Langsam kehren seine Kräfte zurück und nach zehn Minuten sagt er strahlend: "Man weiss nie,wozu Gott einem diese Dinge schickt. Man weiss es nie, aber ohne Grund würde Gott es nicht tun". Dann steht er auf, und wir verabschieden uns wie alte Freunde.

Am Freitag morgen pünktlich um neun ist der Konsul wie vereinbart wieder da, und fährt mich und Moussa zum Reisebüro, wo ich mein Flugticket von Ouaga nach Bujumbura International Airport in Burundi bezahle. Dann setzt er uns beim Busbahnhof ab. Wir werrden ihn anrufen, wenn wir von unserem Ausflug in die Dörfer zurück sind, damit er mich zum Flughafen bringen kann. Mein Protest ist zwwecklos: "Meinn lieber Monsieur Martin. Es ist mir eine Ehre und wissen sie: wenn man eine Arbeit anfängt, dann soll man sie auch fertig machen." Ein Taxi komme nicht in Frage. Das sei viel zu teuer, und dann wisse man ja auch nie, ob der Fahrer wirklich etwas tauge. Er wolle mich persönlich bei der Fluggesellschaft abliefern, um ganz sicher zu sein, dass alles okay sei. "Sie rufen mich an, wenn sie wieder in der Stadt sind - am 22. oder 23. Januar. Bis dann leben Sie wohl. Möge Gott Sie und Moussa beschützen", sprach's und verschwand im Getümmel der Strasse.

Wenn die Sorge das Leben auffrisst. 6 Tage auf dem Land

Am Freitag Abend sind Moussa und ich in Bobo bei Georg und Andrea und ihrem 6jährigen Sohn Jakob. Georg leitet hier ein Projekt der Helvetas zum Anbau biologischer Baumwolle. Die drei sind schon seit zwei oder drei Jahren hier und werden im April in die Schweiz zurückkehren. Am Sammstag verbringen wir einen sehr angenehmen und anregenden Tag am Cascade de Bamfora. Moussa ist von dem vielen Wasser in dem Fluss beeindruckt. Auf dem Weg dorthin halten wirr kurz an: Auf einem Stück Plastik am Strassenrand liegt Maisschroot zum trocknen; einige Frauen kommen und erklären uns, was sie hier tun. Der Mais liegt den ganzen Tag unbewacht. "Stehlen ist hier auf dem Land absolutes Tabu", erklärt Georg. "Es rührt niemand das Eigentum des anderen an." Moussa zeigt mir einen vorbeikommenden Eselkarren samt dazugehörigen Esel. Zur Erheiterung der ständig wachsenden Zahl von Zuschauern und Zuschauerinnen trabe ich eine Weile hinter dem Karren her, um ein Gefühl für dessen mittleres Reisetempo zu bekommen. Dann lädt uns ein junger Mann auf seinen Hof ein. Die zwei oder drei Häuschen hinter einer Gruppe von Mangobäumen wirken idyllisch. In der Küche, einem runden Haus von vielleicht vier Metern Durchmesser schaue ich mir den "Herd" - zwei dicht nebeneinanderliegende Feuerstellen - und die rundbauchigen Amphoren an, in denen das Wasser aufbewahrt wird. Ein paar ältere Frauen erklären und lachen. Unser Interesse und meine Art, die Dinge anzuschauen machen ihnen offenbar Freude. Auf dem Rückweg vom Fluss erklimmen wir noch einen der grossen Sandsteinklötze, die der Landschaft in dieser Gegend einen besonderen Reiz verleihen. Zurück in Bobo ist die Unterseite unseres Autos mit einer Schicht Zucker bedeckt! Es ist ein Geschenk der Zuckerrafinerie, an der wir unterwegs vorbeigekommen sind. Man hat dort Zucker auf die ungeteerte Strasse geschüttet, damit, so vermuten wir jedenfalls, die vorüberfahrenden Autos weniger Staub aufwirbeln. Auch das ist Burkina Faso.

Am Sonntag dem 16. Januar früh morgens fahren wir zurück nach Ouagadougou und von dort gleich weiter nach Gibo, einer kleinen, rund 50,000 Einwohnr zählenden Stadt etwa 60 km von der malischen Grenze entfernt. Wir haben uns nach einigem hin und her für Gibo entschieden, weil ich dort noch Geldschulden habe, und weil ich nach all der Zeit in Nouakchott, Bamako und Ouaga endlich auch das ländliche Afrika erleben möchte.

Die Landschaft um Gibo wirkt flach und öde. Nur die zahlreichen ausgetrockneten Wassergräben und Bachbette erinnern daran, dass es hier auch Regen gibt. Jetzt, im Januar ist alles trocken. Die Luft ist voll Staub und an einigen Tagen sehen wir die Sonne kaum, weil sie hinter einem Schleier von Sand verborgen ist. Es gibt keine Erde, wie ich sie kenne, nur Sand und Steine, und überall vereinzelte Pflanzen. Vertrocknete kleine Büsche, dürre Gräser und - zu meiner Überraschung - relativ viel grosse Bäume. In Gibo gibt es keine geteerten Strassen und kein Haus mit mehr als einem Stockwerk. Viele Häuser stehen in einem Hof. Es gibt überall Schafe, Kühe und Esel, auch in der Stadt. Überhaupt ist der Übergang von der Stadt auf's Land für mich nicht recht auszumachen. Häuser aus "Banko", das heisst aus ungebrannten Lehmziegeln, die hier vorherrschende Bauweise, oder Grashäuser gibt es überall, und überall weiden Tiere. Zwischendurch stehen die Häuser und die ummauerten Gehöfte etwas dichter, dann heisst es Dorf. Auf mich wirkt die Gegend sehr eintönig. Ich vermisse Strukturen: Hügel, Wiesen, Wälder, Gras, Felsen. Hier ist alles ein und dasselbe: Sandig steinige Böden, kein Grün, dürre Pflanzen. Kühe und Schafe und Kamele überall. Nein, es ist nicht "schön" hier oben im Norden von Burkina Faso.

Die Gegend um Gibo gehört zu den ärmsten Gegenden Burkinas. Dabei ist Armut mehr als ein rein materielles Problem. Die Sorge um das täglliche Brot und um Kleider und ein dach überm Kopf scheint die Menschen hier auch seelisch aufzufressen. Auch wenn sie scheinbar gemütlich und entspannt plaudern ist die Sorge im Hintergrund immer spürbar: Wo krieg ich das Geld für die Schulbücher der Jüngsten herr? Wielange reicht unsere Hirse noch? Wieviel muss ich meiner Mutter wegen der Arztrechnung geben? Wieviel kann wohl die Schwester beisteuern? Kreativität, echte Heiterkeit und Lebensfreude scheinen unter diesen Bedingungen zu verkümmern.

Dieses Gefühl habe ich auch an der Hochzeit, zu der wir an einem Abend eingeladen sind. Es ist ein gemütliches Beisammensein, äusserlich entspannt, sehr informell. Ich sitze und plaudere mit einigen Familienmitgliedern. Irgendwann gibt es Hirsebrei mit Sauce. Dann wird die Braut geholt und ins Haus ihres Mannes gebracht. Die Tradition will es, dass die Braut weint und in den nächsten Tagen immer wieder zurück zu ihrem Elternhaus läuft. Unsere Braut wimmert auf der fünfminütigen Fahrt in unserem Vierrad Pickup ohne grosse Überzeugung. Bei ihrer Ankunft wird sie mit einem traditionellen Lied ("Jetzt kehrt der Friede ein") begrüsst. Auch jetzt wirkt alles halbherzig und irgendwie lieblos auf mich: ein wenig Gesinge und Händegeklatsche, dann fällt die Feier wieder auseinander. Ein paar Jüngere hören ihre Musik, während andere noch herumstehen und ein wenig weiter klatschen. Die Braut und der Bräutigam sind in einem Haus verschwunden. Es gibt keine Musik, keine Ansprache, keine grosse Esserei, kein Getrommle und keine wilde Tanzerei. Es ist ein Fest ohne richtige Festlichkeit.

Auch schöne Dinge sind selten. Das traditionelle Handwerk särbelt vor sich hin: Die hölzernen Mörser zum Zerstampfen der Hirse fallen mir auf; auch die dickbauchigen runden Tonkrüge, die ich schon auf dem Land hinter Bobo gesehen habe. Es sind schöne Dinge, die auch noch in den Dörfern hergestellt werden. Aber sonst herrscht billiges Plastik vor: Wie in Ouaga wird einem Essen auf alten Plastiktellern serviert und das Wasser trinkt man aus Plastikkrügen, die an Massbecher erinnern. Überall liegt Abfall herum, selbst die Wüste ist übersäht von schwarzen Plastiksäckchen, der Nationalblume Burkina Fasos, wie man hier spöttisch sagt.

Auch hier erkundige ich mich nach der Situation blinder Menschen. Man weiss wenig. Es gibt sie, und ja: manche sind akzeptiert und integriert, andere leben ganz am Rande der Gesellschaft. Von Schulen oder ähnlichem weiss man nichts. Am Donnerstag Nachmittag besucht mich eine Frau, die gehört hat, dass ich zu Besuch in gibo bin. Sie erzählt mir von ihrem Leben und ihrer momentanen Situation. Sie ist seit ihrem vierten Lebensjahr blind. Ihre Mutter habe sie ihr Leben lang immer sehr unterstützt - bis zur dritten Geburt. Danach ist die Mutter gestorben, und die Frau ist mit ihrem Mann aus ihrem Dorf fort nach Gibo gezogen. Es kamen noch weitere drei Kinder. Dann starb der Mann. Heute leben die sechs Kinder und ihre Mutter von dem, was die Frau erbetteln kann und von gelegentlichen Spenden der "Action Sociale", einer Art Burkina Fasischen Sozialdienstes. Von dort habe sie vor einiger Zeit zwei Ziegen bekommen. Das sei eine grosse Hilfe gewesen, doch dann habe man ihr die Ziegen gestohlen. Ich frage sie, ob sie hie und da mit anderen blinden Frauen spreche und ob ein solcher Austausch sie interessieren würde. "Interessieren schon, aber hier ... nein, ein wirkliches, gutes Gespräch mit anderen blinden Frauen habe sie hier noch nie gehabt. "Ich bin allein hier in gibo, weil - naja, ich bin eine Auswärtige, ich komme vom Dorf. Es gibt schon noch ein paar andere blinde Frauen, die wie ich betteln, doch sie sind alle gegen mich und hauen mich über's Ohr wo sie können. Ins Dorf zurück? Nein, unmöglich. Dort gibt's noch weniger und meine Familie hat mich seit dem Tod der Mutter fallen gelassen. Meine Kindr halten zu mir, doch helfen können sie nicht: die zwei ältesten sind 18 und 14, aber sie haben keine Arbeit."

Keine Arbeit, das ist der Refrain der meisten Menschen, die mir in der Woche in Gibo von sich erzählen. Keine Arbeit oder zu wenig und zu unregelmässige Arbeit. "Alle Jungen wollen hier Weg", sagt der 18jährige Umar, der uns an einem Abend in unserem Hof besucht und eine halbe Stunde mit uns plaudrt. "Alle träumen davon, irgendwie nach Europa zu kommen, denn hier gibt's keine Arbeit,, und hier gibt's keine Zukunft." Moussa widerspricht; er ist einer von denen, die helfen wollen, sein Land aufzubauen. Doch es gibt mit Sicherheit viele, die sich innerlich dauernd weg von hier sehnen, wie Umar.

Am Freitag Mittag besuche ich mit Moussa die Moschee. Es ist der erste muslimische Gottesdienst, den ich miterlebe. Das Geschehen in der Moschee erinnert mich an die katholische Kirche: Viele einstudierte Reaktionen und Bewegungen, aufstehen, sich vorbeugen, hinknien, antworten ... Die Gesten sind andere und man sitzt statt auf harten Holzbänken auf Matten auf der Erde, aber der Effekt ist derselbe. Es ist eine Religiosität, bei der es nicht um kritische Auseinandersetzung und wirkliches Verstehen, sondern darum geht, das, was einem auferlegt ist, zu akzeptieren und sich einer höheren Ordnung ein und unterzuordnen. Es ist eine vormoderne Religiosität, die viel Geborgenheit im Kollektiv und zugleich wenig Gelegenheit zur entfaltung des eigenen Ich bietet. Moussa hat mich gebeten, mit ihm zu kommen. Seine Vergangenheit und seine Gegenwart ist stark von muslimischer Tradition und muslimischem Glauben geprägt, und er möchte, dass ... Nun was eigentlich? Dass ich Muslim werde oder dass ich verstehe, in welcher Welt er gross geworden ist? Ich weiss es nicht recht, aber er ist jedenfalls sehr froh, dass ich mitgekommen bin, und dass es mir gefallen hat.

Am Samstag dem 22. Januar kehren wir nach Ouaga zurück. Wir haben Glück. Unser Zimmer im Pavillon Vert ist frei, sodass wir noch einen Sonntag lang die alte Gemütlichkeit dieses Ortes geniessen, Kleider waschen, packen und uns ausgiebig von einander verabschieden können. Am Montag früh ist meine Westafrikageschichte für's erste vorüber. Ich fliege in Richtung Kongo, während Moussa in sein Leben nach Mankelundi zurückkehrt.

in den zwei Wochen, die wir seit unserer Begegnung an der nigerischen Grenze zusammen verbracht haben, ist Moussa mir sehr ans herrz gewachsen. Er ist nicht nur äusserst anhänglich und vertrauensvoll, sondern er weiss auch viel und ist ein guter Erzähler. Obwohl er nur die Koranschule besucht und nie schreiben und lesen gelernt hat, spricht er neben französisch fünf oder sechs weitere in Burkina und Mali gebräuchliche Sprachen. Dass ich sein Vater bin ist für ihn nicht einfach eine Floskel wie bei Jules, der mich im Dezember in Nouakchott für einige Tage adoptiert hat. Für Jules war dieses "tu es mon papa" teil seines Gewerbes, der Arbeit mit den "Weissen". Bei Moussa ist das anders. Je länger wir zusammen unterwegs sind und je mehr wir miteinander sprechen, desto ernster nehme ich die Tatsache, dass ich am 8. Januar 2011 offenbar einen Sohn bekommen habe, und ichh freue mich darüber, dass dieser Sohn ausgerechnet der ist, der er ist!

Arm und doch reich: Moussas Geschichte

Moussa ist 25 Jahre alt. Wann er Geburtstag hat, weiss er nicht. "Ich bin eben ein Brushois, weisst du, einer der eines Tages einfach so aus dem Busch gekommen ist." Er lebt seit zwei oder drei Jahren in Mankelundi, dem nigerischen Grenzdorf, in dem ich ihn kennengelernt habe. In Mankelundii ist er auch seiner Frau begegnet. Die beiden sind seit anderthalb Jahren verheiratet und haben eine fünfmonate alte Tochter. aufgewachsen ist Moussa in Dori, der im Norden Burkina Faso's gelegenen Stadt seiner Mutter. Sein Vater war bei seiner Geburt bereits 60 Jahre alt. Damals arbeitete er noch als Uhrenflicker, doch dann liess seine Sehkraft nach, und er konnte nicht mehr arbeiten. In Moussas Kindheit gab es deshalb immer wieder Zeiten, in denen die Familie nicht genug zu essen hatte. "Dann hat es in meinem Bauch gegurgelt und weh getan und meine Mutter hat mich angeschaut und geweint." Neben solchen Erinnerungen gibt es auch andere, freudigere, so zum Beispiel das Fussballspielen auf der Strasse oder die Art und Weise, wie seine Mutter ihn in den Arm genommen und in den Schlaf gesungen hat.

Als er sieben Jahre alt war, vertraute sein Vater ihn einem Marabu an, der eine Koranschule leitete. Moussa blieb sieben Jahre bei diesem Marabu. Anfänglich gefiel ihm das tägliche Auswendiglernen und Zitieren von Koranversen, und er war stolz darauf, ein Koranschüler zu sein, obschon das Leben in der Koranschule hart und der Marabu so dumm und herzlos war, dass die kleinen Jungen ihm in Scharen davonliefen. "Am Anfang waren wir ungefähr 30 Kindr, alle etwa sieben Jahre alt. Nach ein paar Monaten waren wir noch zwanzig, dann zehn, und gegen Ende noch drei. Als ich schliesslich allein übrig war nahm mein Marabu mich eines Tages an der Hand und brachte mich zu meinem Vater zurück, da er für mich allein nicht so viel zeit aufwenden könne, und da ich allein auch nicht genug einbringe um die Schule fortsetzen zu können." - Einbringen, das bedeutete für die Kinder im Garten und auf den Feldern des Marabu zu arbeiten und jeden Mittag in die Stadt zu gehen und für sich selbst und ihren Lehrer zu betteln. Er habe viel geweint in dieser Zeit, geweint aus Hunger, geweint wegen der Kälte während der Winternächte und wegen der Lieblosigkeit ihres Lehrers, der nie ein gutes Wort oder ein Lob für ihn oder die anderen übrig hatte, sondern immer nur schimpfte und befahl. Er habe geweint und die religiöse Heucheelei seines Marabus und vieler anderer Muslime zu hassen begonnen. Zugleich ist in ihm während der Jahre, die er dort zubrachte, ein ganz starkes Gefühl für einen gütigen, toleranten, tröstenden Gott gewachsen, ein Gefühl, das ihm bis heute über die Runden geholfen hat.

Gegen Ende seiner sieben Jahre litt Moussa vor allem darunter, dass er durch die Entscheidung seinnes Vaters, ihn in eine Ecole Coranique zu schicken, die Möglichkeit verpasst habe, wirklich etwas zu lernen. Nein, um Geld sei es seinem Vater nicht gegangen. Die Marabus würden den Eltern, deren Söhne mit ihnen gehen, nichts bezahlen. Sein Vater wollte, dass Moussa sein Leben der Religion widme, denn ihm bedeuteten die Religion und der Koran viel. . Später habe er verstanden, das er seinen Sohn damit in eine Sackgasse geschickt habe, und er habe seinen Entschluss bereut, doch für ihn bleibe dieses Gefühl, dumm zu sein, denn ausser 45 Seiten auswendig gelernter Koranverse, die langsam in seinem Kopf zu Staub zerfielen, sei da nichts drin, nichts, was ihm in diesem Leben voran helfe, und vor allem habe er nicht lesen und schreiben gelernt. . Wäre Moussas Koranschule nicht vorzeitig eingegangen, so hätte er dort zehn statt sieben Jahre verbracht und 60 statt 45 Seiten auswendig gelernt. Das ist sozusagen die Grundausbildung für jeden muslimischen Geistlichen. Die kritische auseinandersetzung mit den Inhalten des Korans spielt in dieser Grundausbildung keine Rolle. Dies entspricht der Praxis der meisten Muslime, bei denen die rechte Form und der richtige Klang im Allgemeinen wichtiger sind als wirkliches Verstehen, etwas, was zB sehr lange auch bei der katholischen Kirche der Fall war. Gebete und Korantexte werden deshalb bis heute in ihrer Originalsprache gelehrt und weitergegeben. Das erschwert die rationale Auseinandersetzung mit dem Islam natürlich zusätzlich.

Nach der Koranschule blieb Moussa nicht lange im Elternhaus. Die Not der Familie zwang ihn, wegzugehen und zu versuchen, sich selber durchzubringen. Mit 14 odr 15 zog er deshalb hinaus in die Welt, zuerst nach Ouaga, dann nach Bobo und nach Gao, der malischen Heimatstadt seines Vaters. Eine Weile lang arbeitette er auchauf einer Obstplantage in der Nähe der algerischen Grenze. Wenn er etwas Geld hatte fuhr er heim, um seinen Eltern zu helfen. 2004 starb seine Mutter. Er war damals in Gao und die Reise heim nach Dori ohne ausreichend Geld für den Bus dauerte eine Woche, während der er ununterbrochen geweint habe. Nach dem Tod seiner Mutter war das Haus in Dori leer und öd. Moussas Vater, der damals bereits gegen 80 Jahre alt war, zog mit zwei seinner Töchter in seine Heimatstadt Gao; Moussas jüngerer Bruder ging wie hundertaussende junger Burkinabeer in der Hoffnung auf Arbeit an die Elfenbeinküste, wo er noch heute ist. Nur Moussa und sein bereits verheirateter älterer Bruder bllieben im elterlichen Haus in Dori. Dort gingg es allerdings nicht gut. Moussas Bruder vertrank, was er verdiente, und kümmerte sich kaum um seine Frau und seine Kinder. obwohl es dem jüngeren Bruder nicht zusteht, den älteren Bruder zu kritisieren, begann Moussa sich einzumischen und versuchte seinen Bruder zur Vernunft zu bringen. schliesslich waren die Spannungen in Dori so unerträglich, dass Moussa das Haus seiner Familie verliess, und sich - vor etwa drei Jahren - in dem Dorf an der nigerischen Grenze niederliess, wo ich ihn kennengelernt habe. Dort, in Mankelundi, traf er auch Eissa, seine jetzige Frau.
Moussas Leben in Mankelundi ist schwierig. Er verdient sein Geld als Maurergehilfe; da er mittlerweile bereits einige Erfahrungen in dem Bereich hat, übernimmt er hie und da auch kleine Maurerarbeiten in eigener Regie. Er verdient etwa 2 euro am Tag, wenn er Arbeit hat, doch oft gibt es wochen-, ja monatelang keine Arbeit. Dann leben Moussa und seine Familie von den Trinkgeldern, die er sich durch allerlei kleine Dienste bei den Grenzpolizisten verdient. Nebenher betreiben Eissa und Moussa, wie fast alle Menschen in den ländlichen Regionen Afrikas etwas Landwirtschaft. Das hilft in der Regel, den Hunger einigermassen fernzuhalten. Im letzten Herbst regnete es allerdings so stark, dass die ganze Ernte verloren ging. Die Überschwemmungen im Niger sorgten sogar bei uns für Schlagzeilen. "Alle Arbeit für nichts", erzählt Moussa. "Und in einer Nacht ist unsere Hütte zusammengekracht. Wir lagen auf der Matte und haben plötzlich gehört, wie's im Dach geknackt hat. Wir sind aufgesprungen und raus und schon ist alles zusammengefallen." Nachbarn haben uns mit dem Baby aufgenommen und später geholfen, die Hütte notdürftig wiedr aufzubauen. Aber unsere Matratze mussten wir wegschmeissen, so schmutzig und kaputt war sie, und meine Identitätskarte hab ich auch nicht mehr gefunden."

Ich war nicht, noch nicht bei Moussa zuhause. Er hat mich am Tag unserer ersten Begegnung zwar herzlich eingeladen und wollte mich auch gleich mit ein paar blinden Menschen in seinem Dorf bekannt machen, doch da ich kein Visum für den Niger hatte, verbot der Inspektor den Ausflug. Eine Villa besitzt Moussa jedoch sicher nicht. Als wir am morgen des 9. Januar ziemlich überstürzt von Mankelundi aufbrachen, trug er eine zerlöcherte Trainerhose, ein ebenso löchriges altes T-Shirt und eine schäbige Skijacke, die in ihrer Jugend vielleicht einmal Schweizer Schnee gesehen hat, ehe sie im langen Zug europäischer Secondhand-Waren nach Afrika gelangt ist.

Moussa ist ein ernster Mensch. Eissa sage oft, er denke zuviel, und sie habe recht, doch könne er das Denken oft nicht abschalten. Was ihn bedrückt ist nicht die Armut, mit ihr hat er leben gelernt; was ihn bedrückt ist eher das Gefühl, nie aus dieser Situation herauszukommen. "Weisst du, als ich in der Koranschule war, da habe ich es ja gesehen. Freunde von mir, mit denen ich früher Fussball gespielt habe, gingen in die gewöhnliche Schule und sie haben sich ein wenig entwickelt, nicht alle, aber doch einige, sie haben jetzt irgend eine kleine regelmässige Arbeit und können sogar etwas sparen für die Schule ihrer Kinder oder wenn mal jemand krank wird, aber ich!? ich kann nichts, ich kann nur immer hoffen, dass es für den nächsten Tag reicht. Da denke ichh dann manchmal tagelang, was ich ändern könnte, und wie mein Leben heute wohl ausseen würde, wenn ich auch in die richtige Schule hätte gehen können. Ja und dann denke ich auch an meinen alten Vater in Gao. ich weiss nicht einmal, ob er noch lebt. ich hoffe es, ja, wahrscheinlich lebt er noch, aber ich weiss es nicht. Und ich möchte ihm doch auch helfen. Er ist alt und ich kann ihm nicht helfen. Das quält mich und ich sehe ihn immer vor mir und - ja, ich hätte ihn in den letzten sieben Jahren einmal besuchen können; die Fahrt ist zwar teuer, aber irgendwie würde es gehen, aber ich dachte immer, ich will nicht mit leeren Händen vor ihn treten! Er denkt doch, er hat einen Sohn, einer, der zu ihm kommt und ihm hilft, und dann komme ich und meine Hände sind leer! Und doch will ich ihn sehen, und ich möchte ihm auch Eissa und die Kleine vorstellen, denn er hat sie ja noch nie gesehen."

Die Erinnerung an seine Hochzeit macht Moussa traurig. "Weisst du, da war ich ganz allein. Niemand von meiner Familie war da. Mein grosser Bruder nicht, meine Schwestern nicht, mein Vater nicht, mein kleiner Bruder nicht. Selbst wenn sie gewollt hätten. Niemand hat Geld um die Reise zu machen. Keine Freude, kein Fest, keine Geschenke, nur das Gefühl, allein zu sein, und die Erinnerung an meine tote Mutter, die mich immer gedrängt hat, bald zu heiraten, weill sie ihre Schwiegertochter noch kennenlernen wolle. Ich habe geweint an dem Tag, denn ich hatte nichts für meine Frau. Erst drei Tage nach unserer Hochzeit konnten wir in unser "Haus" einziehen, eine kleine enge Hütte mit nichts drin. Alles so arm und sie soll es doch gut haben. Und ja, im Grunde war die Hochzeit gar keine richtige Hochzeit, denn ich konnte den Schwiegereltern keinen Pfennig für die Frau bezahlen." - Tatsächlich hat Moussa sozusagen auf Kredit geheiratet. Er schuldet seinen Schwiegereltern rund 450 euro, für ihn eine grosse Summe. Es ist der mit Moussa und dem Immam abgemachte preis für ihre Tochter. Die Selbstverständlichkeit, mit der Moussa von diesen Dingen spricht, irritiert mich anfänglich etwas, aber hierzulande gehören solche Gespräche zum Alltag. Die Schwiegereltern seien eigentlich gegen ihre Heirat gewesen, und auch er, Moussa, habe anfänglich nicht gewollt, weil er nicht in der Lage sei, eine Familie zu ernähren. Doch Eissa habe gekämpft, geweint und gedroht, bis er nachgegeben habe, und schliesslich hätten auch die Schwiegereltern eingewilligt. Damals - im august 2009 - hätten sie vereinbart, dass Moussa das fällige Geld für seine Frau bis spätestens in zwei Jahren, d.h.bis im august dieses Jahres, bezahlen muss. Wenn er nicht bezahlt, können die Schwiegereltern ihre Tochter mit samt dem kleinen Mädchen im Prinzip wieder zu sich nehmen und die Ehe als ungültig erklären lassen. "Das werden sie nicht tun", sagt Moussa, "denn Eissa wird sich wiedr wehren, wird um mich und unsere Liebe kämpfen, und schliesslich werden die Eltern nachgeben, aber solange ich das Geld nicht bezahlt habe, habe ich das Gefühl, dass unsere Ehe noch nicht ganz richtig und fest und für immer ist, und Eissa wirklich und endgültig mir gehört."

Während der zwei Wochen, die wir unterwegs sind, erzählt Moussa viel. Nicht nur "Bad-Luck-Stories" aus seinem Leben, sondern auch viel über den Alltag in den Dörfern, über Traditionen und ihren allmählichen Wandel, über die politischen Spannungen an der Elfenbeinküste oder in Burkina Faso etc. etc. Er erzählt mir von seiner kleinen Tochter und davon, wie stark und wie anders als andere Frauen Eissa sei. Dazwischen tauchen immer wiedr seine Sorgen auf und natürlich ist da, unausgesprochen oder ausgesprochen, auch die Frage, ob ich ihm nicht helfen kann. Ich habe inzwischen ein wenig Übung in der schwierigen Kunst, hartherzig zu sein ohne ein hartes Herz zu haben. Ich habe Moussa deshalb anfänglich gesagt, dass ich ihm 3,000 cfa für jeden Tag bezahlen werde, den wir zusammen unterwegs sind, denn ganz egal, was uns sonst nocch verbindet und zusammenhält: Er ist auch mein Guide, und das ist echte (und nicht immer einfache) Arbeit. All die anderen Dinge hängen von dem ab, wie sich unsere Beziehung entwickelt.

Nun, die Beziehung hat sich, wie gesagt, entwickelt, und schon als ich mein Flugticket und mein Visum für den Kongo gekauft und dafür ohne viel nachzudenken sieben- oder achthundert Euro bezahlt habe, habe ich beschlossen, dass ich Moussa mindestens diesen Betrag geben werde, wenn er mir einigermassen überzeugend darlegen kann, wie ihm dieses Geld helfen könnte. Inzwischen haben wir uns à dieu gesagt, und Moussa ist mit etwa 800 Euro nach Mankelundi zurückgekehrt. Er will sich zuerst eine nigerische Identitätskarte ausstellen lassen. Das sei einfach, weil die Grenzpolizei ihn seit langem kenne. Danach will er - das Einverständnis seiner Schwiegereltern vorausgesetzt - mit Eissa und dem Baby nach Gao zu seinem Vater reisen, will ihm seine Frau und sein Kind vorstellen, ihm zwei Sack Hirse und ein Kleid kaufen und ihm so viel Geld geben, dass er nicht Not leiden muss. Das alles werde rund 150 bis 200 euro kosten. Dann wolle er nach Mankelundi zurückkehren und sich einen Esel und einen Karren kaufen. Einen Esel kriegt man für 75 bis 90 Euro; ein guter Karren kostet dagegen relativ viel, 250 oder 300 euro. Moussa rechnet. eigentlich wollte er die Hälfte des Geldes sofort auf die Bank bringen, doch mit einem Esel und einem Karren kann er, so seine Hoffnung, wesentlich mehr verdienen als bis anhin. "Weisst du, mit einem Eselkarren kann ich Transporte machen, und das ist sehr begehrt. Steine, Zement, Sand oder auch Ziegen und Hühner. Und wenn ich einmal keinen Auftrag habe, kann ich in den Wald fahren und Holz ins Dorf bringen und verkaufen. Auf diese Weise kann ich sogar ein wenig zurücklegen: In eine Schachtel werde ich das Geld für die Schule der kleinen legen und in die andere Schachtel das Geld für den Arzt und die Medikamente, wenn jemand von uns krank wird. Und dann will ich lesen und schreiben lernen, und im Sommer werde ich dir ein Email schicken und dir schreiben, wie alles hier vorangeht. Und wenn wir genug zum Leben haben, und es mir gut geht, und ich weiter Geld verdienen kann, dann will ich eine Schule für die armen Kinder in Mankelundi auftun, für die, die jetzt nicht in die Schule können oder dort ewig in der errsten Klasse sitzenbleibben, weil ihre Eltern vor dem Tag des Examens dem Lehrer kein Huhn und keine 1,000 cfa vorbeibringen können ...". Moussa ist voll Hoffnung und Zuversicht, und ich bin es inzwischen auch. Am Freitag vor unserem Good Bye habe ich in der Moschee dafür gebetet, dass Moussas Träume in Erfüllung gehen, und er zu einem starken Baum oder doch einem fröhlichen, lebensfähigen Hollunderstrauch heranwachsen kann, in und unter dem viel Leben zuflucht findet! Inzwischen bin ich im Kongo in einer ganz neuen Geschichte. Doch ich freue mich bereits jetzt, Moussa in Mankelundi zu besuchen und seinen Esel zu bestaunen ...

Die Geschichte fühlt sich zur Zeit rund und gut an; aber eine Episode am letzten Abend in Ouagadougou hat gezeigt, wie schnell die Harmonie zwischen uns gestört werden kann, und wie leicht unsere Beziehung im Chaos eines Missverständnisses stranden kann! Als wir vor unserem Zimmer im Pavillon Vert eine unserer üblichen Abendzigaretten rauchten, setzte sich eine Touristin aus den USA zu uns, und nach ein wenig Geplauder, sage ich zu Moussa im Scherz, "du kannst ja eigentlich morgen gleich mit ihr weiterreisen. Sie kann sicher einen Guide gebrauchen." Zehn Minuten später sagt mir Moussa, dass er als guide mit der Frau gehen wolle. Ich bin schockiert. Er wollte doch zurück zu seiner Frau, wollte unbedingt seinen Vater besuchen und dann sein neues Leben in Mankelundi beginnen, den Eselkarren kaufen und lesen und schreiben lernen, und jetzt lässt er wegen einer zufälligen Touristin, mit der er vielleicht etwas Geld verdienen kann, all dies fallen? Das kann nicht sein! Habe ich mich so in ihm getäuscht? Ich weiss, dass Moussa sein Leben letztlich so leben muss und leben wird, wie er es kann und will, aber wenn dies sein Stil ist, dann ist er nicht der, an den ich eben noch so fest geglaubt habe! - ich war erleichtert, als die Frau freundlich ablehnte, doch beruhigt war ich nicht. Da ich meine Enttäuschung nicht mit ins Flugzeug nehmen wollte, überwand ich mich schliesslich und fragte Moussa, weshalb er so schnell bereit gewesen sei, seine ganzen Pläne fallen zu lassen. Ich wolle verstehen, was in diesem Moment in ihm vorgegangen sei. Seine Antwort war verblüffend und endete in beidseitigem lachen und einer herzlichen friedenstiftenden Umarmung. Moussa sagte, "nun, ich wollte eigentlich nicht, aber als du sagtest, ich könnte mit ihr reisen, da hab ich halt gedacht, wenn mein Vater es will, dann werde ich es tun ...". Ein Missverständnis also, ein Scherz auf meiner Seite und auf Moussas Seite die gefährliche Gewohnheit, dem Rat seines Vaters oder dem, was er irrtümlicherweise dafür hält, zu folgen ohne irgend eine Frage zu stellen oder einen Einwand zu formulieren! Die Krise war kurz und heftig und ist glücklich beigelegt, doch sie wird mir als interkulturelles Lehrstück hoffentlich noch eine Weile in Erinnerung bleiben und uns während der nächsten Jahre als sanfte Warnung begleiten!

© Martin Näf, 2011